Time Traveller 時をかける少女
Genre: Science-fiction, romance
Année: 2010
Réalisateur: Taniguchi Masaaki

Cast:

                                                                                                                         
                                                                          Yoshiyama Akari                       Mizorok Ryota
                                                                            Naka Riisa                               Nakao Akiyoshi

Synopsis: Akari est une lycéenne enjouée qui mène une vie heureuse entre ses amis et sa mère, une scientifique qui l'élève seule. Tout bascule lorsque cette dernière sombre dans le coma après un accident de voiture. A son réveil elle ne pense qu'à une chose: Aller rejoindre son premier amour Fukamachi Kazuo... En 1972. A peine a-telle appris à Akari où se trouve l'elixir  pour entreprendre ce voyage dans le temps qu'elle s'effondre à nouveau, inconsciente.

La jeune fille est dubitative, mais prête à tout pour sauver sa mère, elle boit la potion et se retrouve au coeur des années 70. Elle part alors à la recherche du fameux Kazuo, aidée par Ryota, un aspirant réalisateur, qui accepte de l'héberger...

Mon avis:

Voici l'exemple typique d'un film qui m'a divertie quand je l'ai regardé, mais qui ne me laisse pas un souvenir mémorable. Time Traveller est basé sur un livre du même nom (enfin, The Girl Who Leapt Through Time pour être exacte) que je n'ai pas lu donc pour la comparaison, c'est loupé.

C'est un film qui tout en étant prévisible du début à la fin est sympa à visionner. Naka Riisa campe une héroïne on ne peut plus sympathique. J'ai suivi avec plaisir sa découverte des années 70 avec ses fringues funky la technologie de l'époque, qui pour une habituée des téléphones portables et appareils photos numériques, parait archaïque.  

De même son histoire naissante (et impossible) avec Ryota est d'abord adorable, puis touchante. En résumé, on s'amuse bien. Après ce n'est pas le film le plus consistant du monde et l'aspect science-fiction est loin d'être du Frank Herbert mais je ne me suis pas ennuyée, et pour moi, c'est le plus important. Par contre carton rouge pour l'affiche! J'ai remarqué que les affices japonaises ne sont pas les plus travaillées mais là, c'est quand même exceptionnellement fade.

Wow, miracle, j'ai réussi a faire une fiche de film courte!

Trailer vosta:

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   MW-ムウ-
Genre: Action, suspense
Année: 2009 
Réalisateur: Iwamoto Hitoshi

Cast :

                                                                        
                                                           Michio Yuki                Yutaro Garai              Kazuyuki Sawaki
                                                            Tamaki Hiroshi          Yamada Takayuki     Ishibashi Ryo

Synopsis: Sur une petite île japonaise sont menées des expériences relatives à la création d'une arme biologique nommée MW. Un accident se produit et une petite quantité de cette substance neurotoxique s'échappe tuant immédiatement une partie des habitants de l'île. Les survivants sont massacrés sur l'ordre des autorités du pays afin d'étouffer le scandale. Mais deux petits garçons survivent: Yuki et Garai.

Quelques années plus tard, Garai semble avoir trouvé la paix en se tournant vers la religion et en devenant prêtre, tandis que Yuki se lance dans la réalisation d'un plan ingénieux pour assouvir sa vengeance contre les instigateurs de la tuerie...

Mon avis:

J'attendais avec impatience les sous-titres de ce film pour deux raisons: J'adore Tamaki Hiroshi et j'ai un petit penchant pour les films d'action (ahhh être la seule fille dans une fratrie...)
Ce film est sympa à regarder, ça bouge bien, il n'y a pas de temps morts mais... Rien ne sort de l'ordinaire. Les retournements de situation sont prévisibles du coup le film tout en étant divertissant ne m'a pas fait bondir de moin  lit choquée ou regarder trois fois le même passage pour en saisir les subtilités.

Ça ne m'a pas empêchée d'apprécier la prestation de Tamaki Hiroshi dans le rôle du délicieusement retors Michio Yukiiiiii. C'est un personnage méticuleux, froid et détaché dans les yeux duquel brille une légère lueur de folie. Bref le genre de personnage que j'adore. J'ai été un peu déçue en découvrant le but réel qu'il cherche à atteindre en zigouillant tout le monde mais à sa décharge il faut dire qu'il a inhalé du gaz neurotoxique étant enfant -> ce qui n'aide pas vraiment à garder les idées claires ^^

Ce qui m'amène à parler de Garai. Notre cher prêtre a en effet une dette inestimable envers son ami qui a justement respiré le MW en lui sauvant la vie. Du coup, notre diabolique Yuki en profite pour tirer un peu sur la corde et Garai, tout en désapprouvant fortement les meurtres perpétrés par son compagnon d'infortune, le protège malgré tout, guidé par un sentiment de culpabilité. Alors, je ne sais pas si c'est Yamada Takayuki ou si c'est le personnage lui-même, mais j'ai trouvé Garai énervant. Il est mouuu. Je sais bien qu'il a choisi la voie "oublier et pardonner yada yada" mais même quand il s'oppose à Yuki, il est tellement mou que ça m'a agaçée pendant une bonne partie du film (pas étonnant que ce dernier ne fait jamais grand cas de ce qu'il dit...)

Vous l'aurez compris, le personnage clef de ce film, c'est Yuki. Mais le problème, c'est qu'il a un esprit tellement supérieur aux autres qu'on ne le sent pas une seule fois vraiment menacé. Que ce soit Kazuyuki le flic, ou Kyoko la journaliste fouineuse, ils on tous constamment un train de retard sur lui. Ce qui rend les péripéties prévisibles. Vous me direz MW est adapté du manga du même nom du mangaka Osamu Tezuka qui date de 1976. Peut-être qu'à l'époque ce style de scénario était novateur, qui sait?

Trailer:

Love for Beginners 今日、恋をはじめます
Genre: Romance
Année: 2012
Réalisateur: Takeshi Furusawa

Cast:

                                                                                            
                                                                  Hibino Tsubaki                             Tsubaki Kyota
                                                                   Takei Emi                                   Matsuzaka Tori

Synopsis: C'est le premier jour de lycée pour Tsubaki. La jeune fille de 15 ans un peu démodée se serait tout de suite mis ses camarades à dos sans l'aide de Kyota, LE beau garçon populaire du lycée. Celui-ci déclare que Tsubaki est sa copine et commence à la poursuivre de ses assiduités. 
Tsubaki n'est pas insensible à son charme, mais son manque de confiance en elle lui fait douter des raisons pour lesquelles Kyota lui accorde son attention....

Mon avis:

Wow, je ne me ferai plus jamais avoir par une bonne MV.  Je me suis dit que ça allait être une super comédie romantique et j'ai tout préparé en conséquence: pyjama fluffy, chocolat chaud et saladier de pop-corn. Grave erreur. Ce film, mes amis, marque définitivement la fin de ma jeunesse. Je l'ai trouvé incroyablement niais. Pas le niais qui vous fait sourire bêtement et battre votre cœur un peu plus vite, non, le niais qui vous fait rouler les yeux et regarder votre montre. C'est pour vous dire, j'ai regardé le film tout en essayant de passer le niveau 31 d'Anipang. Et faire le nettoyage des vitres aurait également été possible sans rien manquer de l'histoire.

Parce que voilà, le truc, c'est qu'il n'y a pas d'histoire. La taille de mon synopsis est un bon indicateur. Et encore, j'ai dû racler les fonds de tiroir pour écrire ces quatre lignes . En gros c'est l'histoire de la jeune fille sage qui va bouleverser la vie de notre héros super populaire auprès des filles mais qui n'arrive pas à s'engager sérieusement parce qu'il a été abandonné petit par sa môman. Ça va bien pour le téléfilm gnagnan d'1h20 l'après-midi sur M6 (vous savez tous de quoi je parle hein?) mais là le film dure 2h quoi!

Les personnages n'ont aucune substance, d'ailleurs les personnages secondaires ne méritent pas d'être évoqués, ils n'ont même pas d'existence en propre. Il ne sont là que pour servir de faire-valoir à notre couple principal, que ce soit la rivale, le pote coiffeur, ou la petite sœur ultra superficielle de l'héroïne. Or pour moi qui, que ce soit dans les livres, les films ou les séries, aime souvent plus les personnages secondaires que les principaux, c'est vraiment impardonnable.

Cet avis très négatif n'engage que moi. J'ai lu un bon tas de critiques qui encensaient ce film ce qui peut vouloir dire :

a) que je suis une vieille femme aigrie qui ne sait pas apprécier une bonne romance (Bridget Jones in the making. Where is my Darcy?)

b) que ce n'est vraiment pas le genre qui me convient et que je devrait m'en tenir aux thrillers bien sanglants comme je les aime.

c) que le reste du monde est aveugle et que j'ai raison. "A genoux devant votre seigneur bande de manants" (la réponse la moins probable il faut l'avouer)

Je vous laisse avec la MV coupable de la perte  d'un précieux dimanche soir (allez dites qu'elle vous donne envie aussi? Si je comptais les croûtes que j'ai vu à cause d'un videomaker talentueux... ) Edit: MV supprimée entre-temps, j'en mets une autre - je resterai incomprise à jamais:

Heavenly Forest  ただ、君を愛してる
Genre: Drame
Année: 2006
Réalisateur: Takehiko Shinjo

Cast :

                                                                                                                      
                                                        Segawa Makoto            Satonaka Shizuru          Toyama Miyuki 
                                                         Tamaki Hiroshi            Miyazaki Aoi                Kuroki Meisa
 
 

Synopsis : C’est le premier jour de Makoto à l’université. Passionné de photographie, il décide de sécher la réunion de rentrée pour aller prendre quelques clichés. Sur son chemin il rencontre une autre étudiante en première année en retard pour la réunion. Elle s’appelle Shizuru, et semble beaucoup plus jeune que son âge. Si Shizuru semble vouloir être amie avec Makoto, il est au début un peu plus hésitant : Il est en effet persuadé de sentir mauvais à cause d’une crème qu’il utilise pour que sa cicatrice au ventre ne le démange pas.

Malgré tout, il se rapproche de la jeune fille et lui fait partager sa passion pour la photographie. Shizuru tombe rapidement amoureuse du jeune homme mais lui n’a d’yeux que pour la belle Miyuki. Il accepte cependant la requête que lui fait son amie pour son anniversaire : un baiser qu’elle photographiera pour participer à un concours. Or peu après ce baiser Shizuru disparaît…

Mon avis:

Deux raisons m'ont poussée à regarder Heavenly Forest. D'abord l'article élogieux de Milady à ce sujet et ensuite la présence de Tamaki Hiroshi (Nodame Cantabile, Love Shuffle) dont je suis la carrière avec intérêt.
C'est un film qui m'a fait verser des torrents de larmes - faut dire qu'en même temps quand on décide de regarder un film catalogué "drame", il faut pas s'attendre à une histoire à la Cendrillon, mais bon, je suis une éternelle optimisme, que voulez vous.

D'ordinaire, c'est le genre d'histoire dont je me tiens éloignée parce qu'elles sont souvent traitées de façon trop lourde. Mais ici, c'est le contraire, on a une impression de légèreté: les paysages sont épurés, les relations entre les personnages simples et naturelles, en bref l'histoire coule toute seule pendant une bonne partie du film, si bien que quand un simple moment change tout dans l'univers de nos personnages, on ne peut s'empêcher d'être surpris...
Heavenly Forest est un film qui m'a touchée de par sa justesse. Le réalisateur n'a pas essayé d'en faire des caisses, de dramatiser à fond, et il n'y en a pas besoin pour que ce film vous jette sous votre couette en pleurant (témoignage empirique here)

Pour ce qui est des personnages, ils sont attachants. Pas besoin de vous dire les deux seuls qui marquent vraiment sont Makoto et Shizuru. Même la magnifique Miyuki, n'a pas vraiment beaucoup d'importance fond. Makoto est attendrissant avec sa naïveté et son manque de perspicacité en ce qui concerne Shizuru (le mec typique). Une fois encore Tamaki Hiroshi ne m'a pas déçue. Il entre très facilement dans la peau de ses personnages et les rend convaincants.

Quant à Shizuru, je l'ai trouvée délirante. Elle est complètement différente, mais elle ne se laisse pas démonter et derrière une apparence et quelques fois un comportement de gamine (quelle tête de mule!), elle cache un certaine sagesse... Je ne connaissais Aoi Miyazaki que par le film Nana que j'ai vu il y a un petit moment, et je ne l'avais ici pas reconnue. J'ai été emballée par son jeu. Malgré la personnalité excentrique de son personnage elle ne tombe pas dans le piège du surjeu.

Mais c'est vraiment dans leur rapport l'un à l'autre que ces deux personnalités s'épanouissent vraiment et nous donnent l'occasion d'assister à un grand amour, certes sans fioritures et grandes déclarations, mais un grand amour néanmoins.

Pour finir, la bande originale est très belle, ce qui n'est pas négligeable...
Enfin bref, regardez-le! (sauf si vous êtes déprimés, dans ce cas: Arrièreeee! Regardez plutôt une comédie!)
Allez, je vous laisse avec le trailer (si j'y arrive parce que la ponte de cet article à été très difficile vu qu'Overtruc a l'air de m'en vouloir ce soir...)

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Departures おくりびと
Genre: Drame
Année: 2008
Réalisateur: Takita Yojiro

Cast :

                                                           Kobayashi Daigo             Sasaki Ikuei                   Kobayashi Mika 
                                                           Motoki Masahiro            Yamazaki Tsutomu        Hirosue Ryoko 

 

Synopsis: Daigo (prononcez « Daïjo ») est violoncelliste dans un petit orchestre à Tokyo. Vu le peu de succès rencontré, l'orchestre est dissout. Daigo  remet alors en question sa carrière de musicien et décide de retourner avec sa femme dans sa ville natale. Là-bas il répond à l'annonce d'une entreprise « d'aide au voyage » en pensant qu'il s'agit d'une agence de voyages.

Or le travail proposé consiste en fait à préparer les défunts pour leurs funérailles (il faut voir sa tête quand il le découvre). Contre toute attente et contre l'avis de sa femme et de ses amis, Daigo va persister dans cette voie et s'initier aux rituels très particuliers de préparation funéraire japonais...

Mon avis:

Comme diraient les Anglais "I was moved". Departures est un film magnifique qui combine parfaitement des scènes comiques et d'autres plus sérieuses. Le thème de la mort est abordé avec goût. Bien que les scènes de "préparation" soient très détaillées, à aucun moment on ne sombre dans le glauque: au contraire, je trouve ces scènes très belles, les rites funéraires y étant présentés comme une forme d'art.

Le spectateur découvre ces cérémonies à travers les yeux de Daigo. D'abord dégoûté, lui qui n'a pas pris la peine de rentrer au Japon pour les funérailles de sa mère comprendra peu à peu la signification de cette dernière marque de respect pour le défunt notamment aux yeux de sa famille... C'est ce voyage initiatique que nous suivons pendant plus de deux heures, et je n'en ai pas perdu une miette.
Le film aborde de façon très sobre d'autres thèmes tels que les relations père / fils ou encore le tabou lié à la profession de thanatopracteur.

Les acteurs sont très convaincants. Petit coup de coeur pour Yamazaki Tsutomu en patron d'aspect pragmatique cachant en réalité un bon samaritain. Il a franchement des répliques hilarantes.
Enfin mais pas des moindres, la bande originale par Hisaishi Joe. Daigo étant violoncelliste vous imaginez bien que quelques morceaux savoureux ponctuent le film. L'OST de Departures est du genre de celles qui filent la chair de poule mes amis.

Pour conclure, je dirai que ce n'est pas pour rien que Departures a reçu le prix du meilleur film étranger à Cannes cette année. Du cinéma japonais dans toute sa splendeur! Si vous cherchez de l'action, passez votre chemin, vous allez vous endormir, mais si vous êtes plutôt versé dans le poétique, la réflexion sur la vie (non, non ce n'est pas chiant je vous assure!), ce film est fait pour vous!

Trailer sous-titré s'il vous plaît!