Crossing 크로싱
                                                                                             Genre: Drame
                                                                                              Année: 2008
                                                                                    Réalisateur: Kim Tae-gyoon

Cast:

                                                                                          
                                                                    Kim Yong-soo                            Kim Joon
                                                                      Cha In-pyo                                Shin Myeong-cheol    

Synopsis: Un petit village minier en Corée du Nord. Yong-soo, sa femme et son fils Joon vivent dans une extrême pauvreté mais sont heureux. Malheureusement la femme de Yong-soo, enceinte, tombe gravement malade. Or les médicaments dont elle a besoin sont introuvables dans le pays. Yong-soo est donc contraint de quitter son village et sa famille pour entreprendre un voyage périlleux vers la Chine.



Mon avis:

Ma-gni-fique! Les amis, ça faisait longtemps que je n'avais pas pleuré -sangloté- comme ça devant un film . Une relation père/fils émouvante au possible. Un compte rendu que je pense réaliste de la situation en Corée du Nord.  On assiste au début à la vie de gens comme vous et moi qui malgré un régime oppressif et des conditions de vie difficiles, se contentent des petites joies du quotidien. Mais ce sont ces conditions de vie qui vont causer la maladie de la mère et provoquer l'éclatement de la petite famille.

Il y a une chose qui m'a surprise c'est le retard de la Corée du Nord dans beaucoup de domaines. Le film se situe à notre époque, et pourtant on pourrait croire que l'action se déroule dans les années soixante. D'ailleurs ça m'a rappelé la fois où j'ai recherché une ville en Chine sur Google Map. Les axes routiers y sont représentés assez précisément et pourtant en Corée du Nord c'était le vide complet excepté pour un point désignant Pyongyang. Alors bien sûr il existe des cartes de la Corée du Nord, mais je ne sais pas, en voyant ce film ça m'a rappelé cette image d'un pays fermé au reste du monde.

Crossing dépeint un pays marqué par les privations, la surveillance constante des militaires, la propagande. Mais le côté des "gentils" n'est pas épargné non plus. Yong-soo va avoir affaire à des humanitaires, qui, si leurs intentions sont bonnes, ne cherchent pas vraiment à comprendre ces gens qu'il veulent aider.

Les paysages sont superbes, et le film est ponctué d'images magnifiques comme par exemple celle de deux enfants qui font du vélo au beau milieu d'un camp de travail. D'autres passages ont un impact incroyable comme lorsque Yong-soo est amené à prendre une décision difficile pour offrir un repas convenable à sa famille (j'essaie de rester vague...)

Mais je dirais que ce qui fait vraiment le film c'est la relation très forte qui existe entre Yong-soo et Joon. On est complètement pris dans le désir qu'ils ont de se retrouver et dans le manque qu'ils ressentent l'un sans l'autre . Je ne connaissais ni Cha In-pyo, ni Shin Myeong-cheol, mais leurs prestations à tous deux sont remarquables et je pense aller fouiller un peu dans leur carrière ou plutôt la suivre dans le cas du jeune garçon.
Bref, pour moi Crossing est sans hésiter un film à voir!

Le trailer sous-titré anglais: 

Cinderella 신데렐라
Genre: Horreur
Année: 2006
Réalisateur: Bong Man-dae

Cast :

                                                                                         
                                                                          Yoon-hee                        Hyun-su
                                                                           Do Ji-won                       Shin Se-kyeong

Synopsis: Hyun-su vit seule avec sa mère, brillant chirurgien esthétique de qui elle est très proche. Son univers parfait bascule pourtant lorsque plusieurs de ses amies, opérées récemment par sa mère, commencent à s'automutiler. Hyun-su va alors s'interroger sur sa mère et sur son passé nébuleux...

Mon avis:

La masochiste est de retour!! Pour vaincre ma hantise des films d'horreurs, j'avance pas à pas. Le défi du jour était de regarder un film d'horreur seule. En plein milieu de l'après-midi, les volets ouverts, mais passons les détails. J'ai commencé par mettre le film japonais The Baby's Curse, mais au bout de trente secondes, je tremblais déjà dans mes chaussettes. Non mais franchement qu'est-ce qu'ils ont les Japonais à toujours mettre en scène des gosses de l'au-delà?? Ca fait vraiment flipper.
Bref, j'ai éjecté le DVD vite fait bien fait (vais attendre d'avancer dans la thérapie jusqu'à la leçon: Les bébés sont nos amis ) et je me suis rabattue sur Cinderella en me disant que chez les Coréens l'horreur est souvent plus psychologique qu'autre chose. Mouais ben vous repasserez. Je suis certaine qu'il y a une dimension psychologique dans ce film, sûrement un message même, mais en général j'ai du mal à décrypter les films d'horreur tellement je suis occupée à maintenir la couette loin de mes yeux...

Tout ce que j'ai vu c'est l'espèce d'horrible fantôme vengeur aux cheveux longs (classique) qui se glissait dans tous les recoins. Rien que d'y repenser j'en ai la chair de poule. D'ailleurs ma chambre vient de "craquer", je deviens parano, heeelp!

Pour parler plus sérieusement, l'action de Cinderella se déroule dans une ambiance très angoissante et confinée principalement liée à l'appartment de Yoon-hee et Hyun-su (on comprend pourquoi plus loin dans le film). Ajoutez à cela que la mère est vraiment, mais alors vraiment flippante. Elle a un côté psychopathe qui vous fait la surveiller du coin de l'oeil. Elle est l'image même de l'absence de limites que peut avoir l'amour d'une mère. Terrifiant. Et  triste en même temps.

J'ai mis un moment à comprendre ce qui s'était vraiment passé. Au final, c'est pas très compliqué, mais c'est tellement affreux qu'on ne veut pas le concevoir. Par contre ça fini un peu en eau de boudin. Il n'y a rien de mal à laisser un peu de mystère, mais là, il y avait trop de questions laissées non résolues. Dommage.

Je vous avais prévenus, ma critique est très peu constructive, mais je me grouille d'écrire cet article parce que ça m'oblige à y repenser. Pathétique, I know. Pour conclure, si vous avez facilement les chocottes comme moi (allez je suis sûre qu'il y en a), ce film vous fera bien peur mais sans vous empêcher de dormir par la suite (expérience personnelle: The Grudge -> Plusieurs jours d'insomnie ).

Un avis à partager? Une explication à me fournir?
Je vous laisse avec le trailer:

                                  Changing Partners 지금 사랑하는 사람과 살고 있습니까?
                                                                                           Genre: Drame
                                                                                            Année: 2007
                                                                               Réalisateur: Jeong Yoon-soo



Cast :

                                                             
                                    Min-jae                      Yoo-na                     Yeong-joon                So-yeo
                                         Park Yong-woo          Eom Jeong-hwa         Lee Dong-geon          Han Chae-yeong


Synopsis: Deux couples se rencontrent à un dîner par l'intermédiaire d'un ami commun: Min-jae et Yoo-na, qui ont tout du couple parfait et Yeong-joon et So-yeo dont le mariage n'est au contraire qu'une coquille vide.

Par la suite, l'excentrique Yoo-na devient la styliste du froid Yeong-joon, lequel n'apprécie pas du tout la situation... Au début. De leur côté, Min-jae et So-yeo se rencontrent par hasard à Hong Kong, et le courant passe tout de suite. Les deux "couples" s'engagent alors sur une pente dangereuse dont ils risquent de ne pas ressortir indemnes...




Mon avis:

Bon, je sais, le titre peut prêter à confusion, mais ce film ne traite pas d'échangisme, enfin pas vraiment: Ici, chaque personne pense que sa moitié lui est fidèle. Mais bon, qui sait, ça se trouve un jour je vous sortirai un film avec un sujet bien tordu
En tout cas, dans l'ensemble, j'ai vraiment bien aimé ce film. Vu le thème, Changing Partners aurait pu être trash, mais ce n'est pas le cas. Le tout est traité avec délicatesses. Les liaisons auraient pu être purement physiques, mais là encore ce n'est pas le cas.

Au sujet de nos deux couples de base. Bon ben vous voyez les photos ci-dessus, elles sont assez significatives. Yoo-na et Min-jae sont heureux et amoureux, mais font face à la fameuse routine, terreur de tous les couples. Quant à So-yeo/Yeong joon, il n'y a pas (ou plus) une once d'attirance entre eux. D'ailleurs au cours du film il y a plusieurs allusions qui laissent penser que leur mariage a été arrangé. Malgré tout, quel enfoiré ce Yeong-joon! Il fallait que ça sorte. Il se conduit vraiment comme un mufle avec sa femme. J'aurais bien aimé le voir essayer de faire un effort quand même

Bref, j'ai ce film très bien jusqu'aux 15 dernières minutes. La fin m'a vraiment déçue. Les scénaristes on choisi la voie de la facilité sous couvert d'une fin ouverte(je n'en dis pas trop, ça va?). J'aurais préféré un parti pris dans un sens ou dans l'autre. Pareil, la scène dans laquelle les deux femmes tombent à l'eau était vraiment trop cliché. C'est dommage, parce que ça gâche un peu le film... Niveau acteurs, quelques têtes connues: Uhm Jeong-hwa (Seducing Mr Perfect) qui campe une Yoo-na qui paraît plus forte qu'elle ne l'est, Lee Dong-geon (Smile again, My Boyfriend is type B) très convaincant dans le rôle du type insensible mais passionné . Mon coup de coeur perso:
Park Yong-woo. Kyaaaa! Il est adorable . Enfin Han Chae-yeong (Delightful Girl Choon-yang) est très belle dans le rôle de la femme délaissée.En résumé: le casting est nickel...

Autre point marquant, la musique et les lumières sont sublimes ♥. Si j'étais une fine critique, j'essaierai de lire quelque chose dans les couleurs chaudes associées à Yoo-na/Yeong-joon et dans la pâle lumière qui baigne Min-jae/So-yeo, mais je ne suis pas assez douée pour ça, donc je vais vous laisser vous faire votre opinion ^-^.

The Trailer ( en coréen s'il vous plaît):

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Blind 블라인드
Genre: Thriller
Année: 2011
Réalisateur: Ahn Sang-Hoon

Cast:

                                                                   
                                           Min Soo-ah                        Kwon Ki-seob                      Détective Jo
                                                   Kim Ha-neul                     Yoo Seung-ho                    Jo Hee-bong

Synopsis: A la suite d'un accident qui a coûté la vie à son jeune frère et dont elle se sent responsable, Soo-ah a perdu la vue et a dû quitter l'école de police où elle suivait sa formation. La jeune femme tient malgré tout à conserver son autonomie et garde l'espoir de pouvoir réintégrer la police un jour. Un soir, alors qu'elle rentre seule chez elle après une visite à l'orphelinat où elle a grandi, le taxi dans lequel elle se trouve heurte quelque chose. Alertée par le comportement suspicieux du conducteur, elle quitte le véhicule qui prend la fuite lorsqu'une autre voiture arrive. 
Soo-ah se rend au commissariat mais son témoignage n'est pas pris au sérieux compte tenu de sa cécité. Un détective réticent est chargé de l'affaire qui va prendre une autre tournure lorsqu'un jeune livreur, témoin de la scène cette nuit là, se manifeste...

Mon avis:

Bon, c'est sans surprise, j'ai beaucoup aimé Blind. Le thriller c'est mon genre préféré et il faut vraiment que le film soit très mauvais pour que je ne m'éclate pas. La petite montée d'adrénaline, la tension quand les personnages sont pris pour cibles par le vilain psychopathe au sourire en coin, j'y suis accro, mwahahaha. En fait, quand j'étais petite, la mère d'une de mes petites camarades avait tendance à laisser sa fille (et ses copines) regarder tout les films d'horreur/de tueurs en série qu'elle voulait. 20 ans après je ne peux toujours pas dormir dans une pièce où se trouve une poupée où un clown (Merci Chucky et Il est revenu). Mais j'ai également développé, outre un esprit torturé, une grande passion pour les thrillers en tous genres. Et pour ça, le cinéma coréen fait mon bonheur. 

Ici, Le fait que le personnage principal soit aveugle intensifie la peur chez le spectateur. En fait ce qui est terriblement angoissant, c'est qu'elle ne voit pas mais nous, si. On sait quand le danger arrive mais on est impuissant. Pour n'importe quel personnage, je me serais mise à crier "Mais cours espèce d'abrutie!" mais dans le cas de Soo-ah, elle peut être assise à côté du tueur qu'elle ne le saura pas. Elle ne peut faire confiance qu'à son ouïe et à son intuition. C'est ce facteur qui rend certaines scènes du film mémorables.

C'est la première fois que je vois Kim Ha-neul jouer, et dans ce rôle en particulier elle m'a convaincue. La relation de Soo-ah avec Ki-seob, qu'elle cherche à protéger malgré le rejet de ce dernier, est très touchante, surtout compte-tenu de ce qui arrive à son frère au début du film.
Yoo Seung-ho m'a surprise dans le rôle de Ki-seob. C'est un acteur tellement expérimenté que j'ai tendance à oublier qu'il n'a que 20 ans. Il joue souvent des rôles d'hommes plus âgés ou tout du moins mature. Le voir ici en tête à claque un tantinet rebelle, ça change et finalement c'est sympa de le voir sortir du rôle du garçon sage.

Le détective est également un personnage sympathique et pour une fois, alleluia, il na pas dix trains de retard. Au début, il n'est  pas trop chaud pour s'occuper du dossier, mais petit à petit il commence à prendre Soo-ah au sérieux et à partir de là son enquête avance réellement. C'est tellement plus satisfaisant quand le tueur et les enquêteurs sont sur un pied d'égalité en terme d'intelligence. Bien souvent les policiers sont stupides et le meurtrier un génie, si bien que je suis limite du côté de ce dernier (WTF?). Eh bien notre détective Jo est un petit malin et j'ai bien aimé le trio improbable qu'il forme avec Soo-ah et Ki-seob.

En conclusion, Blind est un thriller sans prétention qui l'air de pas y toucher obtient l'effet voulu. Le tout est dynamique, sans temps morts. Le serial killer est cruel à souhait, il fait bien froid dans le dos et on peut totalement s'identifier aux personnages dans les scènes où ils ont affaire à lui. C'est limite si je ne m'arrêtais pas de respirer quand Soo-ah ou Ki-seob tentaient de ne pas attirer son attention et pour moi c'est signe qu'un film est vraiment divertissant. Bref j'ai adoré!

Sur ce, je vais aller réchauffer les stalactites qui me servent de doigts autour d'un bon chocolat chaud. Non je ne rallumerai pas le chauffage! *warrior*

Trailer sous-titré:

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Bedevilled 김복남 살인사건의 전말
Genre: Drame, thriller
Année: 2010
Réalisateur: Jang Cheol-soo

Cast:

                                                                       
                                           Kim Bok-nam               Hae-won                       Man-jong                     la grand-mère
                                             Seo Yeong-hee           Ji Seong-won                Park Jong-hak             Baek Soo-ryeon

Synopsis: Hae-won, la trentaine, est une femme moderne vivant seule à Séoul. Employée de banque, elle n'éprouve guère de compassion, ni même d'intérêt pour son prochain, ce qui la conduit à commettre un impair et à devoir prendre des congés forcés.

Elle décide de retourner sur l'île où elle a passé son enfance en compagnie de son grand-père, aujourd'hui décédé. Son arrivée ne réjouit que son amie d'enfance, Bok-nam, les quelques autres habitants étant bien peu sympathiques.

Hae-won se rend rapidement compte que quelque chose ne tourne pas rond dans l'attitude des insulaires vis-à-vis de son amie. En réalité, Bok-nam est littéralement réduite à la condition d'esclave. Abusée sexuellement par les hommes, moralement par les femmes, elle vit un véritable calvaire.

Mais peu habituée à se préoccuper des affaires des autres, Hae-won refuse de s'en mêler malgré les supplications de Bok-nam. Cette dernière se résout alors à prendre son sort en mains, lorsqu'un évènement dramatique accélère dangereusement le cours des choses...





Mon avis:

Ce film est une tuerie! Dans les deux sens du terme en fait. La critique sociale est brutale, sans appel, et surtout, elle touche en plein dans le mille. Certains ont pu qualifier Bedevilled de démesuré, mais je ne suis pas d'accord du tout (surpenant, n'est-ce pas?).

Le film introduit l'histoire avec le personnage d'Hae-won. Froide et égocentrique, elle vit sans un monde sans couleur et n'a aucun égard pour les sentiments des autres. Lorqu'une situation vient à la déranger, elle détourne le regard et attend que ça passe.
Ce n'est pas un personnage sympathique, n'est-ce pas? Et bien pourtant elle est censée représenter la personne moyenne dans notre société de plus en plus individualiste. Ce personnage m'a amenée à me poser beaucoup de questions. D'ailleurs c'est d'actualité, quand on voit de plus en plus d'images de personnes qui se font aggresser sans recevoir aucune aide des gens autour. Je ne pense pas ressembler à Hae-won, mais je me suis mise à sa place dans plusieurs scènes du film en me demandant ce que j'aurais fait.

Sur l'île, elle retrouve Bok-nam, qui elle est un rayon de soleil. Elle admire infiniment Hae-won, et croit que la vie dans une grande ville doit être merveilleuse et facile (elle n'a pas idée...). C'est là que commence le défilé des horreurs. Abusée par le frère de son mari, battue par celui-ci, humiliée et réduite aux travaux les plus ingrats par la grand-mère à la tête de la communauté, Bok-nam baigne dans la violence au quotidien, mais tient le coup pour sa fille Ji-eun, dont elle veut faire quelqu'un comme Hae-won (là non plus elle n'a pas idée...).

En visionnant Bedevilled, j'ai tout vécu avec Bok-nam: les humiliations, les violences, j'ai attendu avec impatience le moment où tel un animal battu, elle allait se rebeller contre son maître. Le réalisateur construit son film pierre après pierre en instaurant une tension palpable qui tourne à l'horreur après avoir atteint son point culminant. Et vous voulez que je vous dise: J'ai pris un grand plaisir à ce déballage de violence, parce qu'après la première partie du film, je n'étais plus spectratrice j'étais Bok-nam...

Au final, le film atteint son but. L'histoire de Bok-nam, n'est peut-être pas celle de M. ou Mme Tout le monde, mais les gens qui gravitent autour d'elle, les évènements qui se produisent, tout est inpiré de comportements que l'on retrouve dans notre société individualiste et machiste (en Corée certes, mais il y aurait  encore des choses à dire en Occident à ce sujet je pense). Et le pire quand on est spectateur, c'est de se dire que l'on fait partie de cette société et qu'on y contribue, plus ou moins selon les gens, en agissant ou en omettant d'agir.

Je pense que c'est révélateur quand on se rend compte que les personnages les plus ecoeurants de Bedevilled ne sont pas ceux qui sont violents, mais bien ceux qui tournent la tête de l'autre côté (Hae-won, le policier, le marin). Quelle ironie que la seule personne à vouloir apporter son aide à Bok-nam soit une prostituée...

Niveau acteurs, j'ai été vraiment épatée par Seo Yeong-hee. J'avais eu l'occasion de la voir dans The Chaser, mais dans un rôle moindre. Quant à Ji Seong-won  elle est également nikel dans le rôle de la femme qui n'a pas un cheveux qui dépasse, superbe  mais froide. Les autres acteurs sont eux aussi bien ancrés dans leurs personnages, inspirant au spectateur tantôt la colère, tantôt la peur.

Désolée, je me suis encore lâchée, mais je vous conseille vraiment de regarder Bedevilled. Il vaut le coup d'oeil!

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