Harmony 하모니
Genre: Drame
Année: 2010
Réalisateur: Kang Dae-kyu

Cast:

                                                                     
                                        Hong Jeong-hye            Kim Moon-ok                Kang Yoo-mi                 Gong Na-yeong                                                                                     Kim Yoon-jin               Na Moon-hee               Kang Hye-won              Lee Da-hee  

Synopsis: Hong Jeong-hye a été incarcérée après avoir tué son mari alors qu'il était en train de la frapper. Enceinte au moment des faits, elle accouche en prison, mais sait qu'elle devra se séparer de son fils lorsqu'il aura 18 mois. Pour pouvoir passer une journée avec lui en dehors de l'établissement Jeong-hye passe un marché avec le directeur de la prison: Elle lui propose de  créer une chorale composée de détenues.  

Elle sera aidée dans son entreprise par ses camarades de cellule,  Moon-ok, une sexagénaire condamnée à mort, Yoo-mi, une jeune musicienne blessée par la vie, mais également par l'officier Gong, une gardienne de prison bienveillante qui accepte de chapeauter tout ce petit monde...

Mon avis:

Le but d'Harmony est clair dès le début: Faire verser le plus de larmes possible aux spectateurs (et ça marche). C'est un film qui fait plutôt dans le mélodrame. Etant d'une nature plutôt guimauve, ça ne m'a pas embêtée, mais ce côté larmoyant pourra déranger ceux qui s'attendent à un récit réaliste de la vie dans une prison pour femmes.

Dans Harmony, tout le monde est beau et gentil, les détenues ne sont là que parce qu'elle n'ont pas eu de bol, elles ont toutes une bonne excuse, c'est THE prison où il n'y a pas une seule vraie coupable...
Le hic, c'est que je trouve que cela donne une assez mauvaise image du système judiciaire coréen. Au moins deux des principales protagonistes sont en prison alors qu'elles sont des victimes -> La légitime défense, ils ne connaissent pas?
Jeong-hye par exemple tue son mari sans le vouloir alors qu'elle tente de se protéger de ses coups, donc c'est un peu limite de la coller en taule. Vive la justice quoi!

Pareil on a le cliché gentille gardienne de prison vs méchante gardienne de prison qui m'a un peu rappelé La Ligne Verte mais en moins extrême.

Sinon, globalement les histoires personnelles sont plutôt bien traitées et attendrissantes: Moon-ok, condamnée à mort qui tente de renouer le dialogue avec sa fille qui lui en veut, Yoo-mi la jeune femme meurtrie qui refuse les visites de sa mère, et bien sûr Jeong-hye, qui doit faire un choix cruel pour le bonheur de son fils.

Les scènes de chants sont sympas, même si j'ai trouvé très marrant (et improbable) que Jeong-hye qui chante terriblement faux au départ soit limite cantatrice à la fin...

Bref, il faut prendre Harmony pour ce qu'il est: Un film qui a du coeur.  Il n'a pas pour but de nous montrer des conditions réelles de détention (si c'était le cas ça ressemblerait probablement moins à Wonderland) mais plutôt de véhiculer de bonnes vieilles valeurs, telles que le pardon, le don de soi ou encore la rédemption. Ahh le pouvoir de la musique...

Le casting est solide. J'ai particulèrement apprécié les interprétations de Na Moon-hee et Kang Hye-won. Et c'était la première fois que je voyais Kim Yoon-jin dans autre chose que Lost! Elle confirme sa bonne première impression.

En conclusion, Harmony est un film divertissant à regarder si vous avez envie de verser votre larme (et de vous faire consoler par la tablette de chocolat )

Trailer sous-titré anglais:

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Haeundae 해운대
Genre: Catastrophe
Année: 2009
Réalisateur: Yoon Je-kyoon

Cast:

                                                                         
                                                            Choi Man-sik               Kang Hyeon-hee         Kim Hwi
                                                             Seol Kyeong-gu          Ha Ji-won                 Park Joong-hoon

                                                                                 
                                                                         Lee Yoo-jin                  Choi Hyeong-sik
                                                                          Eom Jeong-hwa            Lee Min-ki

 
  
Synopsis: Et si la Corée du Sud subissait un tsunami dévastateur semblable à celui de 2004 ?
La vie va bon train dans la ville de Busan. Man-sik hésite à déclarer sa flamme à la fille de son collègue décédé en mer par sa faute. Son frère Hyeong-sik sauve quant à lui une jeune fille fortunée et têtue de la noyade.
 

L’ambitieuse Yoo-jin s’investit à fond dans la préparation d’un grand rendez-vous culturel tandis que son ex-mari, scientifique, observe avec inquiétude les mouvements récents des plaques tectoniques.
Les vies de ces protagonistes s’entrecroisent ainsi jusqu’à cette terrible vague qui va tout détruire sur son passage.

Mon avis:

Pour être honnête, je n’aime pas, mais alors pas du tout les films catastrophe. Je n’ai regardé celui-ci que pour une seule raison : Lee Min-ki ♥. Le cinéma asiatique a certaines particularités que j’apprécie et qui ne se retrouvent pas dans Haeundae. Je trouve ça tellement dommage d’essayer à tout prix de se calquer sur le style d’Hollywood (qui disons-le franchement est capable du meilleur comme du pire). Ici, on a juste droit à la transposition du film catastrophe américain de base dans un décor coréen.

Haeundae nous propose de suivre un petit groupe de personnes « pré-tsunami » et de nous attacher suffisamment à eux pour verser une petite larme lorsque certains seront victimes de la vague dévastatrice.
Le hic, c’est que, soyons honnêtes, on visionne ce genre de films dans un désir sadique d’assister à une belle catastrophe, ou d’assouvir ses pulsions héroïques par procuration, au choix. Or ici, on passe un temps fou sur les histoires personnelles des personnages pour au final n’avoir droit qu’à une petite demi-heure d’action. Et par-dessus le marché certains effets spéciaux laissent à désirer.

Côté acteurs, il n'y en a aucun qui brille particulièrement (en même temps, ce n'est pas vraiment un scénario qui s'y prête) malgré une belle brochette.
Mais Lee Min-ki est adorable ♥ J'ai éclaté de rire (en plein milieu de la nuit, les écouteurs sur les oreilles) quand Hyeong-sik a assommé la fille qu'il tentait de sauver! Vous noterez le parti pris...

Bref, si vous voulez un avis court pour éviter le blabla ci-dessus: Haeundae est un film qui se regarde avec votre cerveau sur la table de nuit -> LMK est sexy, le reste on s'en fout. Woohoo!!

Je tiens à m'excuser pour le délai interminable entre chaque article ces derniers temps. Pour une fois ce n'est pas de ma faute mais de celle d'Overblog. Voyez-vous (si vous envisagez de créer un blog) d'ordinaire la mise en page avec OB c'est déjà la misère, mais ces derniers temps on a droit à une modification tous les deux jours. La dernière en date, des interlignes de 5 cm entre chaque phrase car comme chacun le sait c'est très esthétique. Bref pour l'instant le problème est résolu mais je ne peux rien garantir pour la suite. Snif. Sur ce, je vous laisse avec la bande annonce d'Haeundae:

 
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Gwanghae , the man who became king 광해, 왕이 된 남자
Genre: Historique
Année: 2012
Réalisateur: Choo Chang-min

Cast: 

                                                                               
                                                   Gwanghae/Ha-seon           Heo Gyeon                         La reine
                                                     Lee Byeong-heon            Ryu Seung-ryong                Han Hyo-joo

Synopsis: Au 17ème siècle, le roi de Joseon Gwanghae, acculé par ses opposants politiques, sombre peu à peu dans la paranoïa. Persuadé qu'on cherche à l'empoisonner, il demande à son homme de confiance, Heo Gyeon, de trouver parmi les gens du peuple, un homme qui lui ressemble suffisamment pour lui servir de double en cas de nécessité. Heo Gyeon recrute alors Ha-sun, un comédien qui présente une ressemblance frappante avec le roi. 

Le plan semble se dérouler comme prévu quand le roi est empoisonné. Pour éviter que les ennemis de Gwanghae ne le découvrent, Heo Gyeon décide de placer Ha-seon sur le trône pendant que le roi se rétablit à l'abri des regards...

Mon avis:

Encore une belle surprise! Pour une raison que j'ignore, j'avais un a priori négatif sur Lee Byeong-heon (peut-être l'effet G.I Joe?), je n'avais donc pas prévu de regarder Gwanghae. Mais il y a quelques semaines, j'ai voulu faire découvrir le cinéma coréen à mes parents et étant donné qu'ils refusent de regarder des films sous-titrés j'ai du me rabattre sur un film doublé. Comme j'avais entendu parler d'I saw the devil  en bien j'ai lancé celui-là. Et là oh miracle, je me suis dit que Lee Byeong-heon était plutôt bon en fait. Quelques jours plus tard, quand je suis tombée sur Gwanghae, je n'ai pas hésité. Et heureusement! Quelle interprétation!

Le film s'ouvre sur une cour où règne une atmosphère pesante. Le roi est tourmenté. Il est certes complètement parano, mais il a des raisons. On retrouve le même schéma politique dont je vous ai parlé à plusieurs reprises dans des fiches précédentes. Face au roi les ministres représentent un poids écrasant et oeuvrent majoritairement en faveur de l'Empire Ming dont Joseon est vassal. Le roi est menacé de toutes parts et n'a aucun pouvoir politique réel, même lorsqu'il est question de déposer la reine. 

On a d'un côté ce roi qui a grandi à la cour et en connait les dangers, ce qui l'a rendu méfiant et craintif. Il est conscient des limites qui lui sont imposées et des conséquences qu'une transgression pourrait entraîner. Et voilà qu'arrive Ha-sun, un homme du peuple complètement débarrassé de ces entraves qui amoidrissent Gwanghae. Au début il accepte sans broncher de jouer le pantin, tout en jouissant du luxe qui lui est offert. Mais petit à petit il va commencer à se poser des questions sur les décrets qu'il récite lors de son conseil et sur les requêtes des ministres qu'il doit accepter systématiquement. Lee Byeong-heon interprète l'un des plus beaux personnages qu'il m'a été donné de voir récemment. On ressent physiquement son indignation lorsqu'il réalise que la corruption règne à la cour et que le peuple est sacrifié sur l'autel des intérêts des plus riches. Ces dans ces moments là qu'il est magnifique mais j'ai beaucoup aimé le fait que seul où en présence des gens qui sont dans la confidence il redevient simplement Ha-sun. Ces petits passages comiques sont les bienvenus.

Le reste du cast est également un sans faute. Ryu Seung-ryong incarne de manière subtile le plus proche conseiller du roi qui est partagé entre son devoir de protéger le trône pour Gwanghae et le sentiment grandissant que ce double qui occupe le trône pourrait bien être meilleur roi que celui qu'il sert. C'est également ce que semble penser l'eunuque Jo, observateur silencieux des évènements qui se déroulent au palais.

Bref vous l'aurez compris, je vous recommande chaudement Gwanghae. Le scénario, les acteurs, la réalisation, la bande originale, c'est 2h10 de pur bonheur pour les yeux et les oreilles.

 Trailer : 

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Ghost Sweepers 점쟁이들
Genre: Comédie
Année: 2012
Réalisateur: Shin Jeong-won

Cast:

                                                                                            
                                                Professeur Park                     Chan-yeong                           Seok-hyeon
                                                 Kim Soo-ro                            Kang Ye-won                        Lee Je-hoon 

                                                                                     
                                                Shim-in                                 Seung-hee                             Wol-kwang
                                                 Kwak Do-won                        Kim Yoon-hye                       Yang Kyeong-mo

Synopsis: Des chamans du monde entier recrutés par une femme d'affaires fortunée  se regroupent pour débarrasser un village côtier des nombreuses apparitions surnaturelles qui rendent impossible l'exploitation des lieux. Mais confrontés à la violence du phénomène, la plupart prend la fuite, laissant seuls un petit groupe d'illuminés obsédés par l'appât du gain et Chan-yeong, une journaliste envoyée sur les lieux tant pour enquêter sur les mystérieux revenants que pour la tenir à l'écart d'une affaire dans laquelle elle s'est mise en danger....

Mon avis:

Bonjour tout le monde, ça faisait longtemps!  Je profite de petits vacances dans mon havre de paix parental pour mettre ce blog à jour. Mea culpa pour les publications d'articles très irrégulières, je n'ai aucune excuse. Je reprends du service pour vous parler d'une petit comédie sans prétention mais bien marrante. Je ne m'attendais à rien de spécial en lançant ce film (contrairement à The Thieves, terriblement décevant pour un film en tête du box office coréen) mais j'ai été agréablement surprise. Sans être le film de l'année, Ghost Sweepers est suffisamment distrayanr pour qu'on ne voit pas les 2h passer.

On se retrouve ici dans un cadre qui serait idéal pour un film d'horreur, le petit village isolé presque désert, seulement voilà, nos chasseurs de fantômes ne sont pas les plus malins du lot. L'équipe est constituée du Professeur Park, l'exorciste aux méthodes musclées, de Seok-hyeon le scientifique en mal de reconnaissance, Shim-in le moine arnaqueur dont l'un des yeux s'ouvre sur l'au-delà, Seung-hee pour qui le passé n'a aucun mystère et Wol-kwang qui pressent l'avenir et ne résiste pas au plaisir d'alourdir l'ambiance avec ses sinistres prédictions. Ils sont accompagnés de Chan-yeong, une journaliste intrépide obsédée par la disparition de son père pendant son enfance. Avec une brochette pareille, on se doute que s'ils arrivent à quelque chose, c'est vraiment parce que la chance est de leur côté!

 Je ne connaissais que quelques acteurs dans le lot. J'avais vu Kang Ye-won dans The Thousandth Man, mais le drama ne m'a pas marquée plus que ça et j'ai failli ne pas la reconnaître. Quant à Lee Je-hoon, sa réputation n'est plus à faire, mais j'avoue avoir été très agréablement surprise de voir qu'il est aussi à l'aise dans le registre comique. Il est dans Ghost Sweepers le personnage central d'une ou deux scènes mémorables  

En conclusion, je dirai que Ghost Sweepers est le film idéal pour passer un bon moment de détente. Les personnages ne sont pas profonds, l'humour n'est pas subtil, mais ça fonctionne quand même et on ressort du visionnage avec un grand sourire sur le visage.

Trailer sous-titré anglais:

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Friend 친구 
Genre: Drame
 Année: 2001
Réalisateur: Kwak Gyeong-taek

Cast :

                                                               
                                         Joon-seok                 Dong-soo                   Sang-taek                 Joong-ho
                                          Yoo Oh-seong           Jang Dong-geon         Seo Tae-hwa            Jeong Woong-taek


Synopsis: Joon-seok, Dong-soo, Sang-taek et Joong-ho sont quatre amis issus de milieux différents qui ont grandi ensemble dans la ville de Busan. Mais, le temps passe, et chacun suit son propre chemin. Si Sang-taek et Joong-ho vont à l'université, Joon-seok et Dong-soo sombrent dans la criminalité....mais dans des gangs rivaux. Que restera-t-il de leur amitié lorsque la vie leur aura joué tous ses tours?



Mon avis:

Un film magnifique!  J'ai mis un petit moment à rentrer dedans, mais à la fin j'avais la gorge nouée...
Nous sommes plongés dans la Corée des années 70/80. D'ailleurs ça se voit aux looks des adolescents et à la musique qu'ils écoutent. Et dire que je pensait que le kitch était notre fardeau à porter.. Eh non, les "eighties" ont eu lieu partout! Mais on retrouve quand même les éléments typiques coréens, comme le prof complètement barge qui tape sur ses élèves. SOS enfants battus! D'ailleurs, à ce sujet, il faut un certain temps pour avaler  des acteurs qui ont déjà la trentaine dans les rôles de gamins de 17 ans. On ne s'y trompe pas, mais alors pas du tout. Mais c'était inévitable étant donné que le film suit leur parcours de l'enfance à l'aube de la trentaine justement.

J'ai bien aimé la manière dont est racontée cette amitié. Tout n'est pas tout beau, tout rose mais quoi qu'il arrive les amis sont toujours là. On pourrait résumer le lien qui unit les quatre garçons par une phrase de Joon-seok: "L'amitié, c'est ne pas avoir à dire qu'on est désolé". La relation compliquée entre Joon-seok et Dong-soo est à mon sens la plus intéressante. Joon-seok est le fils d'un "gangster". Il est destiné à prendre la relève et il s'y résigne, même si, comme il le confie à Sang-taek, il aurait voulu qu'il en soit autrement. Joon-seok est probablement le plus lucide de la bande. Il est victime de sa condition, mais il tient à conserver certains principes. Yoo Oh-seong m'a totalement bluffée dans ce rôle. Il vole la vedette à Jang Dong-geon, pourtant plus célèbre.

A l'opposé de Joon-seok, Dong-soo choisit de se tourner vers la criminalité. Il est le fils d'un thanatopracteur, ce dont il a honte, et il est prêt à faire n'importe quoi plutôt que de suivre les pas de son père. Par ailleurs, il ne supporte plus de jouer l'éternel second auprès de Joon-seok qu'il aime et déteste à la fois. J'ai également trouvé Jang Dong-geon très bon dans ce rôle. Honnêtement, le film est à voir rien que pour les prestations de ses têtes d'affiche! Les 15 dernières minutes du film m'ont fait m'accrocher à mon siège (enfin, à mon oreiller...)

Sang-taek est lui le conteur de l'histoire. C'est son amitié indéfectible qui maintient le groupe ensemble mais si leurs rencontres ne sont qu'occasionnelles. Quant à Joong-ho c'est le comique du groupe, mais son personnage est très peu développé.

C'est bizarre, j'ai adoré Friend et pourtant j'ai du mal à en parler. Le mieux, c'est que vous le regardiez, il en vaut vraiment la peine.
Friend a, cette année, fait l'objet d'un drama intitulé Friend, our legend avec Hyun Bin dans le rôle de Dong-soo, Kim Min-joon dans celui de Joon-seok et Seo Do-young dans celui de Sang-taek. Il est en stock et je meurs d'envie de le regarder. Quelqu'un l'a déjà vu? Un avis sur le sujet?

Oh, dernière petite remarque: au début j'ai cru m'être trompée de film. Le langage ne ressemblait pas à du coréen. C'est ensuite que j'ai réalisé que l'action se déroulait à Busan. J'adore le dialecte de Busan: ça fait légèrement plouc, c'est génial!

Trailer non sous-titré:

                                                                                                                         ☻Photos sur Hancinema