Cast:

 

 

                                                         
                             Ma Hye-ri                      Seo In-woo                      Yoon Se-joon                  Jin Jeong-seon
                                   Kim Seo-yeon               Park Shi-hoo                   Han Jeong-soo               Choi Song-hyeon

  

 

 

Synopsis: Rien ne destinait Ma Hye-ri, riche héritière passionnée de mode, à exercer la profession de procureur. C’est pourtant ce qu’elle fait afin de satisfaire son père, un homme d’affaire ambitieux. Sa mémoire exceptionnelle et son sens de l’observation font de Hye-ri un parfait procureur…en théorie. Mais la jeune femme préfère le shopping aux enquêtes et considère son travail comme une corvée, ce qui déplaît à ses collaborateurs qui la mettent très vite à l’écart.

Lorsqu’elle est reléguée dans un bureau individuel pour traiter des affaires de débutant, Hye-ri voit rouge et décide de prouver à tous, et plus particulièrement au stoïque Se-joon, qu’elle peut être un bon procureur. Elle trouvera un allié inattendu en la personne de Seo In-woo, un avocat mystérieux qui semble se trouver bien souvent sur son chemin...   

 

 

Mon avis:   ★★★+

 

C'est un coup de coeur! Le printemps a vraiment apporté de bons dramas. J'ai commencé Personal Taste, Cinderella's Sister et Prosecutor Princess en même temps,mais je dois dire que c'est avec ce dernier que j'ai accroché le plus rapidement, au point d'ouvrir un compte VIA sur Withs2 pour avoir accès aux sous-titres plus rapidement (complètement accro je vous dis). Les deux premiers épisodes m'ont littéralement fait glousser.

 

Les dramas à thème judiciaire ne sont pas vraiment rares, mais généralement les personnages sont plutôt des avocats. Ici, le fait que le personnage principal soit procureur et par dessus le marché une greluche en mini jupe m'a tout de suite attirée. Evidemment, on fait tout de suite le lien avec le rôle de Reese Witherspoon dans La revanche d'une blonde, mais on n'assiste pas à un remake loin de là.

 

 

Le personnage de Ma Hye-ri est particulièrement attachant. Bien sûr, je comprends qu'elle puisse énerver. Imaginez la fille super bien foutue qui étale bien son statut de riche héritière aux yeux de tous et qui dit tout ce qui lui passe par la tête sans faire preuve de tact. Forcément, ça irrite, mais on se rend très vite compte que la jeune femme n'a aucune mauvaise intention. On peut carrément la caractériser d'innocente. Si bien que lorsque ses collègues la mettent à l'écart j'ai littéralement ressenti un sentiment d'injustice. Je ne connaissais pas Kim So-yeon avant Prosecutor Princess mais elle a parait-il étonné dans ce rôle radicalement différent de celui qu'elle a joué dans son drama précedent, IRIS. J'admire vraiment les acteurs polyvalents ♥

 

J'ai par ailleurs été ravie de retrouver Park Shi-hoo dans un role principal. Je l'avais apprécié dans Which Star Did You Come From, même si son rôle de personnage masculin secondaire malheureux ne laissait pas beaucoup de marge à son jeu. Ici, on remarque une vraie évolution. In-woo a du être un personnage difficile à interpréter en raison de ses multiples facettes et de son conflit intérieur permanent. On n'est certes pas toujours d'accord avec ses choix mais en même temps on le comprend... La relation qu'il entretient avec Hye-ri est adorable, les deux acteurs sont vraiment compatibles. Pour une description plus détaillée d'In-woo/Shi-hoo, je vous renvoie vers Asiandramas qui en a littéralement fait son sujet de thèse héhé 

 

 

Les personnages secondaires sont tout aussi sympathiques: Han Jeong-soo, que vous avez sûrement du admirer torse nu dans Chuno, interprète Yoon Se-joon, un procureur zélé qui s'occupe seul de sa petite fille après le décès de sa femme. Il semble à la fois attiré et effrayé par Hye-ri. Vous voulez savoir pourquoi? Regardez le drama mouahahaha

 

Et enfin nous avons Choi Song-yeon dans le rôle du procureur Jin. Alléluia, enfin un personnage secondaire féminin qu'on n'a pas envie de claquer! Ça montre qu'un drama peut très bien fonctionner sans cat fight  !  Jeong-seon, qui est au début plutôt austère, semble se transformer au contact de Hye-ri qu'elle voit, à son grand désespoir, jeter son dévolu sur Yoon  Se-joon.

 

Les collègues de Hye-ri sont bien sympathiques également, ainsi que ses parents (j'adore sa maman!) Du côté d'In-woo, nous avons sa complice Jenny, qui serait plus à mon sens la tête à claque, mais enfin ça reste dans la limite du raisonnable.

 

L'intrigue est intéressante, le drama alterne plutôt bien entre la comédie et les passages un peu plus tristes, les acteurs sont bons, moi ça me va. Après il y a juste une chose sur laquelle je suis sceptique: Je ne sais absolument pas comment fonctionne l'appareil judiciaire coréen, mais la fonction multitâche des procureurs me parait ici un peu tirée par les cheveux: Ils font à la fois office de procureur, d'inspecteur de police, de légiste... Pareil, on nous balance à la pelle des preuves dont la recevabilité serait plus que douteuse en France, mais bon, ce n'est  que de la fiction^-^

 

L'OST est assez sympa, notamment Fly High de SHINee qui m'aurait vite saoûlée s'il était devenu redondant, Give Me de Nine Muses et Goodbye My Princess de Monday Kiz, qui par contre était trop récurrent sur la seconde moitié du drama et qui m'a gavée!

 

 MV de CrankyNoona:

 

 

☺ Photos sur le site de SBS

 

 

 

 

Cast:

 

 

                                                                                   

                                                     Shin Yoon-bok                  Kim Hong-do                   Jeong Hyang
                                                     Moon Geun-yeong           Park Shin-yang               Moon Chae-won

                                                                                     
                                                                      Roi Jeongjo                      Kim Jo-nyeon
                                                                      Bae Soo-bin                     Ryu Seung-ryong

 

Synopsis: En 1776 en Corée, l'école Dohwaseo forme les meilleurs artistes du royaume. Afin de l'intégrer, la talentueuse Yoon-ah s'est travestie en homme. C'est sous le nom de Yoon-bok qu'elle poursuit son apprentissage. Lors d'un exercice libre, la jeune artiste fait l'esquisse d'une femme à son insu ignorant qu'il s'agit de la grand-mère du Roi venue rencontrer son amant en secret.

 

Lorsqu'elle apprend l'existence d'un dessin compromettant, cette dernière envoie ses sbires à Dohwaseo pour qu'ils retrouvent et punissent son auteur sous prétexte qu'il peint des scènes érotiques. Aucun élève ne se dénonçant, l'on rappelle de l'exil le meilleur peintre du pays, Kim Hong-do pour qu'il désigne le coupable. Mais ce dernier est subjugué par le talent de Yoon-bok et devient rapidement son mentor. 

 

Placés sous la protection du Roi, les deux artistes vont pourtant devoir affronter de nombreux ennemis qui veulent à tout prix enterrer un secret vieux de 10 ans, entreprise qui est mise en péril par le retour de Kim Hong-do...     

 

Mon avis: ★★★★+

 

Superbe! J'ai enchaîné les épisodes très rapidement et ce drama m'a conquise. De l'esthétique à l'interprétation en passant pas la bande originale, j'ai adoré. C'est mon tout premier drama d'époque et j'ai aimé découvrir les vêtements, classes sociales, coutumes etc.

Le problème pour un étranger qui visionne un sageuk c'est de comprendre le contexte politico-historique, alors je suis allée faire quelques recherches for you (and I).

 

  

L'action de Painter of the Wind se déroule en 1776, première année du règle du Roi Jeongjo. Ce dernier succède directement à son grand-père, Yeongjo car son père le Prince héritier Sado (no comment) a été mis à mort plusieurs années auparavant. Le drama fait beaucoup allusion aux évènements qui entourent sa mort. Toujours est-il que deux thèses sont avancées:

- L'une selon laquelle Sado aurait été sujet à de terribles accès de folie qui auraient décidé son père à le faire exécuter.

- L'autre selon laquelle Sado aurait été victime d'un complot ourdi par des ministres qui auraient convaincu le Roi de s'en débarrasser.

Toujours est-il que le Roi Jeongjo a beaucoup souffert de la mort de son père. Les circonstances l'entourant ont remis en question la légitimité du Roi.

 

Autre chose: Dans le résumé je parle de la grand-mère du Roi. J'espère que vous n'avez pas été choqués en imaginant une petite mamie partie s'offrir une partie de plaisir en douce avec son amant. Il s'agit de la seconde épouse de Yeongjo qui l'a épousée alors qu'il était déjà très vieux. Elle n'avait que 7 ans de plus que Jeongjo.

 

 

 

Voilà, maintenant que c'est dit, revenons à cette perle de drama. Il tourne autour de deux artistes qui sont parmi les plus renommés de la période Joseon (1392-1910): "Danwon" Kim Hong-do et "Hyewon" Shin Yoon-bok. Ce dernier était a priori bien de sexe masculin, mais le drama est basé sur un roman qui, pour pimenter un peu le truc, prétend le contraire.

 

Toujours est-il que j'ai adoré la relation dépeinte entre les deux artistes. Kim Hong-do la définit très bien au début du drama: "Elle était mon élève, mon professeur, mon amie et mon amour". Le lien qui les unit est extrêmement fort et c'est je pense le coeur du drama. On découvre au fil des épisodes les oeuvres de ces deux peintres. En effet, le scénariste a eu l'idée astucieuse de replacer leurs dessins dans un contexte et on peut ainsi admirer leurs véritables peintures et le circonstances (imaginaires) qui ont donné naissance à ces oeuvres.

 

Autre relation importante de Painter of the Wind, celle que Yoon-bok entretient avec la courtisane Jeong Hyang qui la prend vraiment pour un homme. Pour beaucoup il peut s'agir d'une relation amoureuse mais j'avais plutôt l'impression que Yoon-bok ressentait pour Jeong Hyang un amour "artistique", qu'elle était sa muse.

 

 

Enfin, la toile de fond du drama qui est le bras de fer politique entre le Roi Jeongjo et sa grand-mère qui tente à tout prix de l'empêcher d'asseoir sa légitimité, tout ça à force de coups bas et de petites piques verbales. Pour être simpliste, Jeongjo est le gentil et la grand-mère (accompagnée des fourbes ministre) la vilaine Cruella.

 

Niveau acteurs, encore une fois Moon Geun-yeong m'a époustouflée. J'ai regardé pas mal de ses dramas et films dernièrement et à chaque fois elle s'approprie si bien le personnage qu'on peine à croire que c'est la même personne qui les interprète tous. D'ailleurs j'ai beaucoup de mal à parler de Yoon-bok en disant "elle" car elle a adopté le comportement masculin de façon beaucoup plus convaincante que Park Shin-hye dans You're Beautiful ou encore Yoon Eun-hye dans Coffee Prince.

Dans Painter of the Wind on peut légitimement comprendre pourquoi tout le monde se fait berner. Et elle montre parfaitement cet espèce de déchirement entre la personnalité de garçon que Yoon-bok a endossé il y a des années et sa nature profonde de femme.

 

J'ai découvert avec plaisir Park Shin-yang qui fait très naturel dans son rôle. Quant à Moon Chae-won elle ne m'a pas impressionnée au départ mais s'est rattrapée dans la deuxième moitié du drama.

 

 

Mon deuxième véritable coup de coeur c'est Bae Soo-bin dans le rôle de Jeongjo. Non mais il cherche à me tuer avec ces yeux!? On sent véritablement le crève-coeur du monarque qui pense que son père a été floué. Ça l'obsède et par moments il ne voit rien d'autre. J'ai aimé la relation d'affection et de respect mutuel qu'il a avec Kim Hong-do.  Et puis petite tape sur la tête du seul ministre qui ne complote pas contre lui.

 

Quant a Ryu Seung-ryong, qui campait un homosexuel torturé dans Personal Taste, il incarne ici très naturellement le calculateur Kim Jo-nyon.

 

Pfff, je me suis encore enflammée mais j'ai dit tout ce que je voulais. 

 

 

 

 

 

 

Cast: 

                                                                          
                                    Kang Ma-ru                     Seo Eun-ki                       Han Jae-hee                    Ahn Min-yeong
                                    Song Joong-ki                 Moon Chae-won              Park Si-yeon                   Kim Tae-hoon

 

                                                                                
                                                      Park Joon-ha                    Park Jae-gil                    Kang Choco
                                                      Lee Sang-yeob                 Lee Kwang-soo               Lee Yoo-bi

 

Synopsis: Kang Ma-ru est un jeune homme brillant qui a tout pour pour réussir. Etudiant en médecine, il semble voué à un avenir prometteur jusqu'à ce soir funeste où sa petite-amie, Han Jae-hee, journaliste, l'appelle, paniquée, et lui avoue qu'elle vient de commettre un homicide. Ma-ru n'hésite pas à tout abandonner, y compris sa jeune soeur malade, pour voler au secours de Jae-hee. Il va jusqu'à endosser la responsabilité de ce crime pensant que Jae-hee l'attendra à sa sortie de prison. Or cette dernière, hantée par une enfance misérable, ne rêve que de richesses et de pouvoir. Quand Ma-ru est remis en liberté, 6 ans plus tard, elle est mariée au président d'un conglomérat et mère d'un petit garçon.

Évoluant désormais dans des milieux différents, ils n'auraient jamais du se revoir. Mais Eun-ki, la belle-fille de Jae-hee, qui lui voue une haine notoire, rencontre Ma-ru à plusieurs reprises et tombe amoureuse de lui. Cependant, il n'a plus grand chose à voir avec le jeune homme gentil et idéaliste qu'il était, et lorsqu'il réalise pour quel genre de femme il a ruiné son avenir, Ma-ru jure qu'il va la remettre à la place qui aurait du être la sienne, de gré ou de force, peu importe les moyens qu'il aura à employer...

Mon avis: ★★★★★

Bonjour, je m’appelle Emeline, j’ai 26 ans, et je suis Nice Guy-holic. J’ai connu un certain nombre de dramas qui m’ont rendue dingue, mais je m’étais toujours tenue éloignée des mélos parce qe je suis trop bon public pour ce genre qui cherche à faire de vous une masse sanglotante qui se bourre de chocolat en maudissant les hommes. Mais bon, c’est Song Joong-ki et Moon Chae-won, aussi j’avoue ma faiblesse, je n’ai pas pu résister. Ce qui me suivent sur Twitter savent à quel point j’ai perdu la tête pendant deux mois. Toutes mes excuses pour les 25 tweets quotidiens sur ce sujet. Mes excuses également aux autres passagers du train que j’ai foudroyé du regard parce qu’ils m’obligaient à m’arrêter en pleine scène de baiser pour pouvoir la savourer en silence…

Maintenant passons aux choses sérieuses : Nice Guy. Ce drama n’est pas parfait, loin de là, mais il prend tellement aux tripes, que bien qu’étant consciente de ses défauts, je suis passée joyeusement outre. Je ne compte plus les points jamais résolus et les évènements invraisemblables qui m’auraient dressé les cheveux sur la tête pour n’importe quel autre drama, mais vous voulez que je vous dise : On s’en fout. Une histoire de vengeance où on ne sait plus qui sait quoi et qui manipule qui, ça ne se décortique pas, ça se savoure. Libérez le manipulateur retors qui est en vous ! En fait si vous avez certains de vos collègues que vous détestez vous pouvez même vous imaginer un petit scénario à la Nice Guy :
- « Qu’est-ce que tu fais dans mon bureau ? »
- « C’est le mien maintenant, tout est à moi jusqu’à l’agrafeuse, j’ai manigancé un plan de génie avec ton ex-amant que tu as envoyé en prison à ta place , à présent tous les actionnaires me mangent dans la main, à moi le grand bureau, va-t-en suppôt de Satan mwahahaha ! » Mmm peut-être pas ^-^

Les bons points maintenant. Tout d’abord la réalisation est sublime. Les plans, le choix des couleurs, jusqu’à la disposition des objets, tout est parfait jusqu’au moindre détail. C’est un régal pour les yeux. La narration est lente sans être ennuyeuse et j'ai bien aimé les petites ellipses à chaque fin d'épisode comblées au début de l'épisode suivant.

Le cast est également un sans faute. Bon, vous me direz, avec Song Joong-ki on peut rarement se tromper, et je parle de son jeu bien entendu! Moon Chae-won est comme à son habitude excellente. Pour des raisons que je ne révèlerai pas ici (même si vous êtes déjà probablement au courant) sa personnalité subit pas mal de variations au cours du drama, et elle devient littéralement son personnage. J’ai au moins deux de ses scènes en tête qui m’ont fait pleurer. Quant à Park Shi-yeon, il est de notoriété publique que je ne suis pas une très grande fan de cette actrice, et qu’il m’est par conséquent particulièrement facile de détester chacun de ses personnages, mais je trouve qu’ici elle s’en est plutôt bien tirée, malgré cette sempiternelle moue de dégoût qu’elle aborde.

Le vilain garçon qui rend ce drama stressant, c’est Kang Ma-ru. Ses pensées ne nous sont révélées qu’à quelques épisodes de la fin. Tout le reste du temps pour chacun de ses actes ou de ses paroles on se demande s’il est sincère ou si ça fait encore partie de son plan. Song Joong-ki est magistral. Son regard sans expression fait encore plus froid dans le dos que ses discours haineux à Jae-hee. Il y a une chose qu’on peut lui reconnaître : Le garçon sait taper là où ça fait mal. Cependant, il m’a enervé au plus au point quand il clamait haut et fort qu’il allait rendre la monnaie de sa pièce à JH tout ça pour accourir tel un toutou fidèle dès que cette garce versait une larme. Elle a juste foutu en l’air ta carrière sans l’ombre d’un remords et épousé un papy acariâtre, mais sinon à part ça ce n’est pas grave…

Mais je dois dire que j’ai adoré sa relation avec Eun-ki. Ce n’est pas le couple le plus sain qui soit mais diable quand ils sont honnêtes avec leurs sentiments, on oublie tous les dysfonctionnements. Et Nice Guy contient une de mes déclarations préférées …

Le second rôle masculin est le seul vrai « nice guy » de ce drama. Joon-ha je ne t’oublierai jamais. Il est l’avocat du père d’Eun-ki et l’ange gardien de cette dernière. Et accessoirement il est secrètement amoureux d’elle. Mais ce que j’ai adoré c’est qu’il n’entre pas dans la case du personnage qui s’accroche à l’héroïne, ni celui qui est trop mou pour passer à l’action. Il fait juste ce qu’il faut pour qu’elle soit heureuse même si ça veut dire sans lui. Il est honnête du début à la fin et il ne dévie pas de son objectif : protéger Eun-ki. Ça ne veut pas dire qu’il n’a pas de faiblesses mais on ne peut que lui pardonner compte tenu du contexte. Ce personnage a trouvé en moi une fan éternelle.

Passons maintenant à ces dames. Si c’est Ma-ru le personnage principal du drama, il est vraiment trop instable pour qu’on l’aime vraiment. Par contre Eun-ki… Caractérielle, autoritaire et froide , elle n’inspire pas la sympathie au premier abord. Mais elle ne dissimule rien. Elle déteste Jae-hee, elle le lui dit en face (ce qui donne des catfights qui valent le coup héhé). Elle craque pour Ma-ru, elle le lui avoue. Avec elle, il n’y a pas de faux semblants. Elle s’en prend vraiment plein la tête pendant tout le drama, la pauvre, mais c’est un personnage magnifique et Moon Chae-won réussit parfaitement à la faire osciller entre force et fragilité.

Jae-hee est tout le contraire de sa belle-fille. Elle est manipulatrice jusqu'au bout des ongles.Elle a développé un instinct de survie poussé à l'extrême, elle ne recule devant rien pour que sa vie soit confortable. C'est un personnage que j'ai détesté avec passion même si par moments elle était tellement pathétique que je ne pouvais m'empêcher de la plaindre (et de souhaiter qu'on mette fin rapidement à ses souffrances et aux miennes). Par ailleurs, elle est elle-même savamment manipulée par Ahn Min-yeong, l'autre avocat du père d'Eun-ki, un homme dévoré par l'ambition.

Parmi tous ces personnages, il nous faut une touche de comique pour ne pas avoir complètement envie de se suicider. C'est la petite soeur de Ma-ru , Choco, et son meilleur ami Jae-gil, qui nous l'apportent. Mais je dois avouer que leurs scènes n'apportent pas grand chose au drama, même si j'aimais beaucoup Jae-gil en tant que meilleur ami fidèle de Ma-ru.

En ce qui concerne l'OST, il n'y a pas beaucoup de chansons, c'est souvent la même qui est utilisée à la "Almost Paradise" ce qui en temps ordinaire m'aurait énervée mais encore une fois on s'en balance car c'est un morceau interprété divinement bien par Junsu... 

Voilà voilà, je suis complètement partiale, mais je n'écris pas le NY Times  alors vous voudrez bien me pardonner? ^_^

Pour la vidéo, ma playlist en contient une trentaine alors je vous laisse vous faire plaisir...

 

 

 

☺Photos sur Hancinema

 

 

Cast :

                                                                              
                                          Joo Yoo-rin                    Seol Gong-chan              Seo Jeong-woo                 Kim Seo-hyeon
                                           Lee Da-hae                   Lee Dong-wook            Lee Joon-ki                     Park Si-yeon

 

Synopsis: Ju Yoo-rin est une fille débrouillarde qui a souvent recours au mensonge et à la comédie pour se sortir des situations difficiles. Elle vit à Jeju Island avec son père, joueur invétéré et homme complètement irresponsable. Un jour elle rencontre Seol Gong-chan, jeune directeur d’une chaîne d’hôtel au caractère complètement différent du sien : il méprise complètement  le mensonge et tout ce qui s’y rapporte.

D’abord irrité par Yoo-rin, Gong-chan finit par voir en elle la solution à une situation pénible dans laquelle se trouve sa famille. En effet, son grand-père est gravement malade et ne souhaite qu’une chose avant de mourir : retrouver se petite-fille disparue depuis des années après un tremblement de terre au Japon. L’état du vieil homme rongé par la culpabilité se détériore rapidement. Mis au pied du mur, Gong-chan n’a d’autre choix que de renier ses principes et demande à Yoo-rin de se faire passer pour sa cousine afin de redonner le goût de vivre à son grand-père.

Mais les choses se compliquent lorsque Gong-chan et Yoo-rin commencent à s’attacher l’un à l’autre plus qu’ils ne le devraient. Et c’est sans compter le retour de l’ex petite amie de Gong-chan, Seo-hyeon, ni les sentiments de son meilleur ami Jeong-woo pour Yoo-rin…

Mon avis: ★★★+

My Girl est un classique du genre. S'il n'a rien mais alors rien d'original, je peux dire que je me suis payé quelques bons fous rires.
Au niveau de l'histoire il y a quelques passages un peu gros à avaler. Et puis il semblerait que la vie dans les dramas soit pleines de coïncidences... Il me semblait pourtant que Seoul était une grande ville, mais bon les personnages semblent tomber les uns sur les autres tout le temps. J'aimerais bien avoir cette qualité: monter dans ma voiture, commencer à rouler en souhaitant voir une personne et l'apercevoir sur le trottoir d'en face.
De plus My Girl se traîne un peu en longueur vers la fin. Trop de drame tue le drame. On a envie d'abréger les souffrances des personnages.

Mais ce drama n'a pas que des défauts et je dois dire que son atout majeur est son aspect comique, notamment les manifestations de l'imagination des personnages. En effet, Yoo-rin et Gong-chan se font fréquemment des films qui les mettent en scène dans des situations plus loufoques les unes que les autres (imaginez Gong-chan en gros pervers essayant de profiter de son avantage social sur Yoo-rin pour la mettre dans son lit). C'est du soap dans le drama et là je dois dire que je suis conquise.

Même chose en ce qui concerne la tante de Gong-chan et un ami de la famille M. Jang. Il vivent une histoire d'amour épique qui se matérialise par des scènes où ils courent l'un vers l'autre au ralenti sur une chanson de Catherine Deneuve (on apprécie le clin d'oeil svp). Hilarant!
Troisième relation qui m'a fait vraiment rire, entre la tante de Gong-chan et la mère de Jeong-woo qui se bagarrent constamment en se lançant des piques sur leur "progéniture" respective.

On ne peut pas parler de My Girl sans s'extasier devant le magnifique couple principal. J'ai adoré la manière dont s'est développée leur relation et j'ai trouvé ça trop mignon la façon dont Gong-chan prend soin de Yoo-rin. Chacune de leurs scènes ensemble est un régal. Mais bon, Lee Dong-wook/Lee Da hae, ai-je besoin de développer? Maintenant passons plutôt à  ma grosse bête noire dans ce drama: Park Si-yeon. Je vous assure, j'ai tout essayé, mais vraiment je ne peux pas. Elle ne me revient décidément pas: le petit rire indigné, la façon geignarde de dire "Oppa" à chaque phrase.  Arrrgh!! Enfin, le but est atteint: je ne peux pas encadrer "l'adversaire" de l'héroïne. Ici encore je remarque que celle-ci est vraiment mesquine (et c'est un euphémisme) alors que le rival qui est en l'occurence Jeong-woo se contente de souffrir sans vraiment agir avant de céder à l'altruisme et de donner sa bénédiction... Quelle vision de la femme!

En parlant de Jeong-woo, il a fait naître en moi ce que certains appellent de SMLS (Second Male Lead Syndrom), autrement dit, le souhait caché du spectateur de voir l'héroïne finir avec le "deuxième personnage principal". Ce syndrome ne tient pas tant au fait que je n'aime pas le couple principal(au contraire!) mais plutôt que l'idée d'un gentil garçon qui souffre mille morts parce que l'héroïne ne l'aime pas  fait trop de peiiiine. Et c'est pourtant la situation dans beaucoup de dramas: Yul dans Goong, Shin-woo dans You're Beautiful, Ji-hoo dans Boys Before Flowers...

Sinon les personnages secondaires sont assez sympathiques si ce n'est le père de Yoo-rin. Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que dans la plupart des Kdramas que j'ai vu, ce sont les enfants qui ont à prendre en charge des parents irresponsables et agissant comme des gosses? Why so childish?

Enfin, dernier petit détail qui m'ennuie un peu: le manque de suspense. Dans ce type de comédie romantique, on sait toujours qui va finir avec qui et My Girl ne fait pas exception (j'espère que je ne vous spoile pas trop sur la fin en même temps même avant d'avoir vu le drama j'aurais pu vous donner cette info) . Du moment qu'on sait qui sont les deux acteurs principaux, on connait presque à tous les coups le couple principal. J'aurais aimé un peu plus de nuance surtout avec le personnage de Jeong-woo (Lee Joon-ki). Si on doit appeler cela un carré amoureux, autant le montrer à l'écran! D'autant que deux des angles de ce carré ne sont pas déagréables à regarder... 

Je crois que c'est ce léger manque de subtilité qui me fera probablement toujours préférer un peu les dramas japonais aux dramas coréens.... Et c'est dommage car je pense que les sentiments humains sont un peu plus compliqués que ce qui est montré ici... Mais dans l'ensemble j'ai quand même passé un bon moment. Et puis avec le recul et en le comparant avec d'autres dramas, My Girl est quand même l'un de ceux que j'apprécierai le plus de revoir... Dramaqueen Vs Kim Seo-hyeon Round 2 

Un petit mot sur l'OST: les morceaux ne sont pas forcément désagréables, mais ils sont tellement rabâchés qu'ils deviennent un peu lassants. C'est bien dommage. Un petit coup de coeur quand même pour 서른 번쯤  de KYO, dont l'intro me fait un peu penser à celle de Rise and Fall de Sting et Craig David.

Playlist :

 

 

Et une vidéo de JennyProd. Parfaite comme toujours ^^

 
                                                                                                               

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Cast: 

 

                                                                         
                                      Wi Mae-ri                      Kang Moo-gyeol              Jeong-in                         Seo Joon
                                      Moon Geun-yeong         Jang Geun-seok             Kim Jae-wook                Kim Hyo-jin

 

 

Synopsis:  Wi Mae-ri n'a pas de chance dans la vie. Affublée d'un père complètement irresponsable et criblé de dettes, elle passe la majeure partie de son temps à fuir ses créanciers. Elle a dû abandonner de brillantes études et vit désormais dans un appartement dénué de meubles.

Alors que les choses semblaient ne plus pouvoir empirer, elle renverse un jeune guitariste du nom de Moo-gyeol. L'accident est sans gravité mais Mae-ri insiste quand même pour que Moo-gyeol signe une décharge de responsabilité.

Ils auraient pu ne jamais se revoir si le père de Mae-ri, en échange d'un remboursement de ses dettes, n'avait pas promis la main de sa fille à Jeong-in, le fils de son meilleur ami.

La jeune femme, horrifiée d'apprendre qu'elle a servi de monnaie d'échange, se tourne vers ses amis qui lui conseillent de faire croire à son père qu'elle est déjà mariée. Et dans ce scénario farfelu, qui est plus qualifié pour tenir le rôle d'époux comblé que le malléable Moo-gyeol?

Mon avis: ★★

Eh bien, il m'en aura fallu du temps pour le terminer celui-ci! Et dire que j'étais complètement accro au début de sa diffusion... En novembre dernier! L'histoire de base est complètement tordue, ce qui m'a séduite. Et puis les dramas de type "contrat de mariage"  entraînent toujours des situations loufoques dont je me régale.

Le hic ici, c'est qu'au bout de 7 ou 8 épisodes, le scénario devient lassant. Les problèmes que rencontrent nos deux tourtereaux sont à chaque fois un peu plus improbables et ridicules, et l'on a l'impression que l'on nous sert les mêmes épisodes réchauffés encore et encore. Il faut dire que le scénariste a été changé en cours de route et ça fait rarement du bien à un drama...

Pourtant ça commençait bien. Moo-gyeol, avec sa guitare, son look bien à lui et son obsession pour ses cheveux soyeux et brillants, était à 180° du héros de Kdrama classique. Il prend notre héroïne en affection dès le départ et je dois vous avouer que j'ai "niaisé" à fond en regardant ces deux adorables personnages faire ce en quoi ils sont doués: être mignons tout plein. D'ailleurs pour être honnête c'est là que réside le principal point fort de Mary Stayed Out All Night: Moon Geun-yeong et Jang Geun-seok forment un couple à croquer.

Malheureusement ça ne suffit pas et j'ai vraiment eu une grosse baisse de régime arrivée à l'épisode 9. L'histoire commençait à manquer de dynamisme ainsi que de véritables conflits. C'est simple, pendant la seconde moitié du drama j'ai trouvé que Mae-ri était une gourde mollassone qui se laissait ballader par tout le monde, et que Moo-gyeol avait un caractère de cochon. Le schéma devenait le suivant: Moo-gyeol surprend une scène (dans ce drama les personnages ont le pire timing que j'ai jamais vu!) il interprète mal, fait la tête et essaie de se faire pardonner. Et on nous a resservi ça à plusieurs reprises en plus des tentatives de péripéties qui sonnaient faux.

Quant aux personnages secondaires, Seo Joon est au départ sympathique, puis odieuse et enfin insignifiante. Quant au pauvre Jeong-in, qui passe quasiment l'intégralité du drama à réparer les bêtises de tout le monde, il est l'un des rares rivaux à m'avoir fait de la peine jusqu'au bout, même s'il n'échappe pas à cette vague de masochisme qui touche tous ses congénères. Kim Jae-wook est un bon acteur, mais il n'a pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce drama.

De plus, chapeau à la scénariste pour avoir crée les parents les plus horribles de l'histoire des dramas coréens. J'ai eu envie d'emplâtrer le père de Mae-ri, qui vend ni plus ni moins sa fille, pendant tout le visionnage. La mère de Moo-gyeol est vraiment trop égoïste et le père de Jeong-in est carrément pervers. Une belle brochette!
Par contre j'ai adoré les amis de Moo-gyeol et celles de Mae-ri qui forment une joyeuse bande de comagnons de beuverie! Et puis on a l'occasion d'apercevoir mon Lee Seon-ho (Eight Days, Tamna the Island) adoré dans le rôle d'un acteur prétentieux (image ci dessous avec la chemise bleue hihihi). 

Par contre, j'ai vraiment adoré l'OST. Jang Geun Seok chante une partie des morceaux et j'aime beaucoup sa voix. My Bus, dont les paroles sont complètement farfelues, a figuré un bon moment dans ma playlist de favoris.

Au final cet article est sorti beaucoup plus négatif que je le voulais. C'est juste que Mary Stayed Out All Night avait le potentiel et les acteurs nécessaires pour être un bon drama et le résultat est un peu décevant. Ce n'est pas non plus une catastrophe, mais j'attendais mieux. Après le début reste poilant, mais à moins d'être un fan hystérique du Geun Geun Couple (il fallait que je le case quelque part, j'adore ce terme ♥ !!) vous pouvez passer votre chemin sans craindre d'avoir renoncé à une oeuvre d'art...

 

Playlist: